Une filière essentielle

Social

Dans un marché mondialisé, la filière est confrontée à des concurrences venant de l’Europe de l’Est, de Chine ou d’Inde, où les conditions de vie et de travail des producteurs et des ouvriers sont difficiles.

Les producteurs et les salariés de la filière évoluent dans le cadre social favorable des pays occidentaux auquel viennent se rajouter des dispositions spécifiques à la filière. En outre, grâce à un fort investissement dans la mise au point d’outils de production adaptés, les tâches difficiles ont été mécanisées et leur pénibilité a ainsi été réduite.

L’organisation de la filière permet de prendre en compte les intérêts des salariés et des producteurs quelque soit la taille de leur exploitation.

La filière lavande et lavandin s’appuie largement sur une main d’œuvre régionale et sur des exploitations familiales. Elle permet ainsi de renforcer la cohésion sociale et de maintenir des populations sur le territoire en offrant des emplois de proximité.

La structuration de la filière permet d’associer l’ensemble des acteurs de l’amont (producteurs, distillateurs, coopératives, premiers acheteurs à la production) autour d’actions collectives contribuant à son développement et au développement local.

Cette dynamique permet également à la filière de se saisir de problématiques sociétales en lien avec ses produits : en rejoignant les industriels au sein de l’EFEO (European Federation of Essential Oils) pour discuter avec les instances réglementaires européennes de la mise en place du règlement REACH* ou de la directive cosmétique, la filière a contribué à l’élaboration de propositions adaptées à ses produits et prenant en compte la sécurité des consommateurs.

 

* REACH : Règlement européen n° 1907/2006 du 18 décembre 2006 sur l’enregistrement, l’évaluation, l’autorisation et les restrictions des substances chimiques